Des nouvelles entre migraineuses.
Publié le 13 Octobre 2017

Hello, lundi sera la journée mondiale de lutte contre la douleur. Pas sûr que cela effraie votre migraine mais c’est l’occasion pour moi de reprendre contact avec vous. Non non, je ne vous ai pas oubliées ! Pourquoi ce long silence ? Tout simplement parce que mon énergie était entièrement consacrée à mes élèves (le reliquat étant aspiré par les migraines). Cette année, je me suis mise sur pause. J’ai ainsi le temps de partager mon expérience avec les parents d’élève (sur mon nouveau blog) et de revenir vers vous ! Car je n’ai pas cessé mes recherches pour contrer les migraines. J'ai testé toutes les nouveautés pas trop farfelues. Bien sûr, je vous parlerai en priorité de celles qui ont fait reculer les migraines.
Depuis mon adolescence, j'attends avec impatience de vieillir (oui oui, vous avez bien lu), en espérant une diminution (disparition ?) de ces fichues migraines. Parce que les médecins m’avaient prédit qu’à la ménopause je serai libéRRÉÉEE, DÉLIVRRÉÉEE… Ma mère a eu cette chance alors pourquoi pas moi ! Les médecins (et ma mère!) avaient oublié de me parler de la pré-ménopause ! Cette sympathique période d’affolement hormonal. Si, pour quelques rares femmes tout se passe en douceur, pour d’autres, c’est règles abondantes (et son cortèges de copines désagréables) toutes les trois semaines. Résultats : les ‘mig cata’ reviennent plus souvent ! Pour faire suite à mon premier article sur les migraines cataméniales (rappelons que ce nom désigne les migraines accompagnant les règles), j’intitule ce post :
Les migraines cataméniales, le retour !
Les conseils qui suivent sont applicables quel que soit votre âge (hommes, s’abstenir !).
Petit rappel : les règles (et les migraines qui vont avec) sont déclenchées par la chute du taux d’oestrogènes. Le temps que ce taux remonte c’est la fête dans votre tête ! Ensuite vous êtes à peu près tranquille jusqu’au mois prochain. En pré-ménopause, à ce phénomène toujours présent, s’ajoute la diminution de la quantité de progestérone les 15 derniers jours du cycle. Ce phénomène provoque fatigue, arrivée des règles avec une semaine d’avance et lesdites règles sont parfois très abondantes (certaines femmes s’inquiètent même car elles n’ont jamais connu cela avant). Oui, nos mères ne nous disent pas tout ! La solution ?
- Appliquer des oestrogènes en gel durant les quelques jours des règles.
- Prendre de la progestérone (dydrogestérone comme le Duphaston), du 15e au 26e jour du cycle. La posologie est de 2 comprimés par jour mais parfois (souvent?) un seul suffit. On peut aussi vous proposer de prendre 1 comprimé par jour en continu sur tout le mois (donc en non-stop). Apparemment, des patientes ont pris quelques kilos avec la prise en continu, ce qui ne semble pas être le cas en prenant 1 ou 2 comprimés pendant la seconde partie du cycle. Mais c’est vous qui voyez… Le résultat ? Nettement moins de migraines et moins de fatigue pendant les règles qui sont plus courtes, plus espacées et indolores.
Voilà, j’espère que cet article vous aura aidées. Portez-vous au mieux et à bientôt,
Delphine